Ce matin je suis arrivée (raisonnablement) en retard à l'Institut. Pas à cause de l'urgence psychiatrique traitée hier jusqu'à 22h et à nouveau ce matin dès 7h, et toujours en cours. mais parce qu'au moment de courir encore jusqu'au métro après deux journées de douze heures, j'ai décidé d'attendre le bus. Pour avoir le temps de savourer l'interview d'Higelin dans le Télérama de cette semaine.
Parce qu'Higelin, c'est la vie - l'artiste que j'ai vu le plus souvent sur scène, la poésie, la créativité et la liberté incarnées. Une figure inspirante, et un antidote à la pression psychique parfois de ce métier. L'écouter ou le lire, c'est ouvrir grand les fenêtres, laisser passer un courant d'air frais, un feu follet, un moyen de reconnexion immédiate au "coeur battant, coeur serré..."
Parce qu'Higelin, c'est la vie - l'artiste que j'ai vu le plus souvent sur scène, la poésie, la créativité et la liberté incarnées. Une figure inspirante, et un antidote à la pression psychique parfois de ce métier. L'écouter ou le lire, c'est ouvrir grand les fenêtres, laisser passer un courant d'air frais, un feu follet, un moyen de reconnexion immédiate au "coeur battant, coeur serré..."
Et je crie, et je pleure, et je ris au pied d'une fleur des champs,
Égaré, insouciant dans l'âme du printemps, coeur battant,
Cœur serré par la colère, par l'éphémère beauté de la vie.