17 avril 2017

Ressources

En voie de guérison, de reconnexion à ce qui me nourrit - le groupe et la solitude, l'animation joyeuse et créative et le silence, faire partie et marcher à mon rythme. La beauté. La gratitude. Lâcher prise, faire un vrai break, tant pis pour l'argent, prendre le temps d'être là. Et aussi celui de n'y être pour personne.

Pratiquer les géométries variables, fêtes de famille(s), week-end câlin, départ en solo. Marcher, nager, faire du vélo, lire, aller au concert, au cinéma, parler à des inconnus, prendre un verre seule en terrasse, observer les passants, les familles, les couples, savourer chaque instant.

M'impliquer dans la préparation de l'anniversaire de la maman de Ronan, parce que ça me parle, célébrer, créer des moments parfaits ou presque, ceux dont on se souvient. Ecrire une chanson, préparer un tajine, mais aussi jouer au foot sur la plage, fouiner dans la bibliothèque, caresser les chevaux. Me sentir "chez moi" avec tous, une sensation de toujours, cette capacité que j'ai à adopter et à me faire adopter. Sentir que mes enfants aussi peuvent y trouver leur place, petit bonheur supplémentaire. Retrouver Victor le temps d'une soirée parfaite aussi, concert des Colibris au Cabaret Sauvage, marche le long du canal et échanges inspirants et sincères - comme toujours dans cette rencontre.

 
M'émerveiller devant la beauté sauvage de Belle-Ile, inondée de soleil et quasi déserte, sentiers côtiers, plages aux eaux transparentes. Au Palais, les panneaux indicateurs proposent en direction Sauzon, Bangor, La liberté de se perdre. Ma direction préférée. Passer deux jours lumineux avec Ronan, observer ce qui là aussi change, s'intègre ? Cuisiner ensemble plutôt que d'aller au restaurant. Prendre le temps de se parler en finissant une bouteille d'un vin délicieux. Accepter un déjeuner de Pâques à Montlevon, être touchée par Saskia qui dit, j'aime beaucoup la famille de Léo, ils sont tous gentils, je n'aime pas les familles mais j'aime bien la famille de Léo. C'est vrai. Moi aussi.