Je me relis et je vois entre les lignes, la descente lentement mais sûrement à partir de mi-décembre... je lis ce qui ne pouvait pas s'écrire, le creux de la vague noire. Il y aura eu aussi, un message ahurissant de mon père - le temps passe, rien ne change, c'est ici aussi : et des vertiges, des maux de tête, une chute brutale de l'audition qui m'auront valu passage aux urgences et IRM, rien de grave finalement, si ce n'est la perte auditive en elle-même, sans promesse de récupération. Probablement due à un virus, ou une chute brutale de tension, au moment où j'étais le plus épuisée, défenses immunitaires à plat et anémie massive.
A ce moment-là, le tarot d'Osho montrait au centre la solitude ; dans les freins, la comparaison et la morale ; en voie de passage, l'intégration ; en ligne d'horizon, la transformation. Un très beau tirage, au pire des moments.
Et petit à petit... la vie est revenue, le printemps s'est remis à fleurir. Et je sens oui, que certaines lignes ont bougé, intérieurement et extérieurement. Que l'intégration est en cours. Et que je me retrouve, un peu plus loin sur le chemin.