23 juin 2017

Patience (et longueur de temps)

A ce jour, l'une est hospitalisée sans délai, avec un curseur diagnostique au plus grave de ce que j'avais imaginé ; et l'autre n'a pas eu le concours du seul projet d'orientation qui le portait réellement. Une bonne nouvelle enfin, un peu de sécurité pour la suite n'auraient pourtant pas été de trop... reste à croiser les doigts pour le bac ? Quel avenir pour les enfants ? Et quelles ressources intérieures mobiliser encore, après ces mois difficiles - pour traverser l'été entre deux visites à l'hôpital, soutenir le désir de vivre de l'une, le projet d'avenir de l'autre ?

PS : Un rappel amical fort bienvenu : Garde bien en tête ce que tu nous disais à ce sujet : "Finalement une année de fac en transition, pour grandir un peu, mûrir ce projet de Psycho-Prat, ce ne serait pas mal non plus" ... ça peut être une année pour faire des petits boulots en + des cours pour épargner un peu et aider à financer ces coûteuses études. Ça peut être un temps utile, voire primordial, pour s'interroger sur ce choix, qui s'est imposé finalement assez rapidement, alors qu'il voyait sa sœur se débattre dans ses difficultés.
...
Bref, ce sera tout sauf du temps perdu. 

Après, tu le sais, je le sais, on le sait nous adultes qui nous sommes enrichi(e)s parfois plus de nos erreurs de parcours ou d'orientation que de nos réussites. 

Judicieuses remarques... merci Céline ;-).