22 septembre 2017

Solstice

Je n'y connais strictement rien en danse contemporaine. Mais ça n'était pas nécessaire pour tomber complètement sous le charme de Solstice, qui parle un langage universel, sur une thématique universelle : nos rapports avec la nature, avec les éléments, la façon dont nous la maltraitons et celle dont elle nous malmène en retour. Le dispositif scénique était aussi simple que sophistiqué : un long toboggan blanc, un dais amovible de toiles légères permettant toutes les projections, qui devenaient tour à tour mer déchaînée, dunes de sable, forêt de flammes, quatorze danseurs et un exceptionnel percussionniste-musicien-chanteur. Il n'y a que Zingaro et le Cirque du Soleil qui me subjuguent également à ce point, atteignent ce degré de grâce et de perfection - cette poésie qui parle directement à l'âme.