24 décembre 2018

Et paix sur la Terre...

Moi j'y croyais à ce Noël - et je crois que j'ai eu raison. D'avoir confiance dans une intelligence et une bonne volonté réciproques, dans une ouverture possible ; d'avoir pensé qu'une configuration inédite donnerait à tous une bouffée d'air frais, la possibilité de se situer autrement que dans les petites habitudes, les biais de communication récurrents. Ce n'était pas gagné - familles, éducations et générations différentes, valises récentes ou anciennes plus ou moins pesantes chez tous. Je comptais sur l'effet trêve, l'envie d'un moment de réconfort, les interactions nouvelles (...ce débat historique et plus ou moins miraculeux sur les gilets jaunes auquel tous, enfants et adultes, ont participé ?)

C'était beau, bon, et chaleureux. Avec des petites attentions de tous pour tous. Avec une messe de Noël, une cheminée et un chien (et même le Chat Chou, transplanté pour l'occasion). Avec un peu de désordre, un brin de fantaisie, pas trop de tensions et beaucoup de tendresse. Je ne suis pas allée jusqu'à mettre en oeuvre mon envie de chorale de Noël façon Mélodie du bonheur et famille von Trapp, mais je ne suis pas peu fière d'avoir réussi à importer mes oreilles de renne et mes bonnets de lutin.

The fireplace is burning bright 
Shining all on me 
I see the presents underneath 
The good ol' Christmas tree 
And I wait all night til Santa comes 
To wake me from my dreams 
Oh, why? 'cause that Christmas to me (...)
The only gift I'll ever need 
Is the joy of family 
Oh why? Cause that's Christmas to me