Comme dit Alice au Pays des Merveilles...
OK, l'hypnose telle qu'on l'enseigne dans ce lieu s'annonce comme résolument transpersonnelle. Mais, si je suis absolument convaincue - pour en connaître plusieurs - que certains êtres ont la possibilité de se connecter à l'autre ou à un plus vaste réseau d'informations de façon plus ou moins médiumnique, je n'avais jamais pensé en être capable.
Sauf que... de séminaire en séminaire, j'ai perçu sans qu'ils soient nommés le serpent-totem de Carine, les hortensias roses d'Annabelle, la peur dans les yeux de Richard ; quelque chose de l'histoire d'Emilie, qui signe la capacité de son corps à se régénérer même après des atteintes majeures ; et, plus fort et plus troublant, l'origine spirituelle du mouvement d'angoisse d'Annabelle suite à un exercice où pourtant nous n'avions pas travaillé ensemble. J'ai expérimenté aussi en tant que guide ce souffle venu d'on ne sait où, qui m'inspire des mots que je ne m'attendais pas à dire, mais qui sont ceux qui doivent être dits à ce moment-là. Pas toujours, loin de là. Mais de plus en plus souvent.
Wow. Décidément, je suis au bon endroit. Au bon endroit aussi pour recevoir de la tendresse - ce groupe est attentif, prévenant, contenant. Et de jolis retours : on m'y restitue ma douceur, ma stabilité, ma fiabilité, la confiance que je peux inspirer, tout en me permettant d'y être aussi hypersensible, à fleur de peau, que je le suis réellement - ce que je ne montre nulle part ailleurs, en tout cas pas de cette façon. Et, encore une fois, j'ai été émue aux larmes par un retour sur l'importance vitale de recevoir, lorsque l'on fait un métier de don - cadeau spontané autant que symbolique à l'appui.