J’écris rarement maintenant : les mots ont trouvé d’autres voies pour sortir, pour prendre forme régulièrement. J’écris maintenant pour un « usage externe » !
J’écrivais beaucoup avant : des chansons, des poèmes, des lettres d’amour, des sketchs et des petits mots de tous les jours. J’écris en ce jour dans la veine d’hier et la conscience du moment…
L’écriture pour moi est un instant d’émotion garantie : concentré sur le jeu des mots, et centré sur l’émotion, volatile. L’écriture, la « vraie », est spontanéité. Elle est plaisir du mot juste, du rythme de la phrase, des paragraphes qui passent et des idées qui naissent et qui prennent une forme, imprévisible. Elle joue autant de moi que je me joue d’elle.
L’écriture me fait dire des émotions sensibles. Les mots que j’écris, je ne pourrais les dire : j’écris pour épancher les maux. J’écris dans les instants de douleur, en somme. J’écris ce qui reste en moi de l’autre, de la relation, de la Vie. J’écris ce que je suis.
David, le 28 juin 2006
L’écriture pour moi est un instant d’émotion garantie : concentré sur le jeu des mots, et centré sur l’émotion, volatile. L’écriture, la « vraie », est spontanéité. Elle est plaisir du mot juste, du rythme de la phrase, des paragraphes qui passent et des idées qui naissent et qui prennent une forme, imprévisible. Elle joue autant de moi que je me joue d’elle.
L’écriture me fait dire des émotions sensibles. Les mots que j’écris, je ne pourrais les dire : j’écris pour épancher les maux. J’écris dans les instants de douleur, en somme. J’écris ce qui reste en moi de l’autre, de la relation, de la Vie. J’écris ce que je suis.
David, le 28 juin 2006