30 novembre 2006

L'oeuvre de l'un, la part de l'autre

Convergence - une journée de psychodrame, une semaine de formation autour de l'entretien de couple, et des interrogations personnelles en avalanche sur la place de l'un, la place de l'autre, la place professionnelle, la place dans le couple - une vraie semaine de chaises musicales : un petit air et hop, changer de chaise, encore et encore, tous ces jours.
Des notes au vol - psychodrame, formation, échanges de groupe.
Dans ce que j'adresse à l'autre, en particulier à l'autre amoureux, le risque toujours d'une demande de ce que je ne peux trouver qu'en moi - une demande qui peut être si avide qu'elle pousserait l'autre au désespoir de ne pas pouvoir y répondre, ne laisserait pas la place à l'avènement d'une relation.
"Ce n'est pas un choix, c'est une liberté illusoire. C'est la réponse à une question trop ancienne, la trace lumineuse d'une étoile qui n'est plus, ne sera plus. Des blessures gigognes, dont la guérison ne peut être qu'intérieure..."
"Ils repartent avec ça" - mais ils sont venus avec, aussi... relativiser !
Ce que nous pensons, jugeons inacceptable, l'autre sera empêché de le formuler. Et l'inacceptable, ne se confond pas avec l'inhumain - peut-être avec, le trop humain - celui que nous ne saurions, reconnaître en nous..
"L'authenticité" serait-elle parfois prétexte à faire à l'autre ce que nous aurions aimé - ou non... - qu'on nous fasse - sans nécessairement nous être souciés de son désir à lui ?
Une question intérieure toujours - à qui est-ce que je m'identifie ? A l'un, à l'autre, à l'absent(e) - suis-je encore avec celui, celle, que j'accueille ?
"Quand on me dit - j'y arriverai pas - je demande toujours : où ça ?"