01 avril 2007

Le temps de vivre

Quatre week-ends d'affilée, sans horaires ni rendez-vous - Bobin écrit quelque part, ne pas céder à l'imaginaire du plein. Des semaines absurdement surchargées, mais - qu'est-ce qu'on fait ce week-end ? Rien...

Manger sans heures, improviser des rencontres non programmées, faire de longues siestes, prendre des bains, fabriquer des éléphants et des avions en papier, jouer à la Wii, laisser chacun vaquer à ses occupations, se trouver à deux, à trois ou tous les quatre, câliner le chat, faire du vélo - ce jour, aller réveiller des souvenirs d'enfance au Jardin des Plantes, observer les orang-outangs, déjeuner d'une crêpe au soleil, et ce soir, pour célébrer les treize ans de notre rencontre, regarder ensemble La Mélodie du Bonheur : Do, le do, il a bon dos, ré, un rayon de soleil, mi, c'est la moitié d'un tout, fa, c'est facile à chanter - sol, la terre où vous marchez, la, l'endroit où vous allez, si, c'est siffler comme un merle - et nous revenons à do !