28 octobre 2007

Sourires de la semaine

- Tester (et approuver) un nouveau concept d'anniversaire pour pioupious : le déj' d'anniversaire. Les mômes sont ravis d'échapper à la cantine, à ses files d'attente et à sa gastronomie approximative, de manger avec les doigts des tas de choses diététiquement incorrectes, de prendre un repas tous ensemble - le temps de souffler les bougies, d'ouvrir les cadeaux, de faire un jeu ou deux et hop ! A l'école. Pas le temps de mettre l'appartement sens dessus-dessous, de se chamailler, de trouver le temps long... parents pas essoufflés, ravis aussi. Banco !

- Avoir, du coup, à nouveau envisagé de faire une vraie fête pour mon propre anniversaire. Reste à trouver un concept aussi motivant pour les trente-cinquenaires !!! Visiter un lieu. Rêver d'un autre.

- M'offrir un bijou en forme de papillon. Penser liberté, légèreté. M'entendre dire : métamorphose.

- Aller chercher en même temps que les croissants la livraison du nouveau Harry Potter (affectueusement commandé pour moi par David) chez ma libraire préférée, spécialement ouverte aux aurores pour l'occasion.

- Faire des journées trop longues, entretiens et animations de groupe. Y trouver néanmoins du sens, et donc du plaisir. (Pour les recettes du bonheur, voir le délicieux Voyage d'Hector, autre bonne lecture de la semaine). En redemander - sous la forme d'un groupe auto-géré.

- Découvrir grâce à la baby-sitter (c'est pas fabuleux ça, une baby-sitter qui fait des cadeaux d'anniversaire ? Et des chouettes cadeaux, en plus ?) - le Cranium version familiale, qui nous promet d'excellents moments.

- Découvrir un joli film d'animation sur l'apprivoisement des peurs de la nuit, baptisé Nocturna (dans quelques salles parisiennes).

- Aller manger des moules à la crème au bar du Soleil, sur la plage de Deauville. Tremper les orteils dans l'eau (froide). Terminer le Harry Potter sur le chemin du retour.

Est-ce à dire que je n'ouvre jamais un journal pour m'enquérir de la situation extérieure, reste aveugle et sourde aux inévitables et parfois lourdes galères des proches et des moins proches, et que je vis moi-même dans un petit Eldorado protégé par des charmes puissants ? Non. Justement. Est-ce que je ferme un oeil pour ne voir le verre qu'à moitié plein ? Encore moins. J'ai les deux yeux ouverts. Parfois pleins de larmes. Mais aussi pleins de vie.