Sur le fil, entre l’angoisse qui s’infiltre, s’agrippe (mais n’est pas de l’amour, mais une marée noire, qui englue et noie, moi, toi, et le lien, et le temps) - et – les élans d’amour vrai, qui se heurte à la crainte d’embarrasser, à la peur de n’être pas reçu, s’élance quand même, se réjouit quand il est accueilli, partagé, s’étonne de pouvoir (parfois !) rester tranquille quand il ne peut pas l’être (et c’est un bel apprentissage).
Sur le fil, entre les moments de déchirure, de fermeture, d’incompréhension, de découragement, de dés-espoir, et des instants de grâce – une qualité de relation, d’intimité, d’intelligence réciproque, de rencontre auparavant jamais touchée. Il y a du bonheur là-dedans ! Un bonheur inédit, vivant, joyeux, aux possibilités créatives infinies – et que je n’échangerais certes pas pour le statu quo d’il y a quelques années… ah ça non ! Un bonheur où la femme et l’homme que nous sommes peuvent enfin se reconnaître, se re-connaître… J’aime l’homme que tu es, que tu es devenu, que tu deviens – ou que tu as toujours été mais qui aujourd’hui apparaît, s’incarne, rayonne. Et il en est de même pour moi.
Sur le fil, entre des blessures d’enfance, des blessures de femme qui s’entremêlent – et – une légèreté qui touche parfois à l’insouciance – pourquoi me soucier de ce sur quoi je n’ai pas prise (mais jusqu’où, ai-je cependant la possibilité et le devoir d’agir ?), une gravité dansante, vivante : le cœur serré mais ouvert
Sur le fil des questions de tout lien inscrit, construit dans une durée : faut-il tolérer ou bien affirmer ? faut-il dire la vérité ou bien se taire pour épargner, pour protéger ? faut-il laisser échapper ou persévérer ? ces autres rencontres à laquelle la vie nous amène, faut-il savoir y renoncer (et quel serait le moment juste alors) ou simplement les accueillir – puisqu’elles sont ce qui est, à ce jour (« J’honore chaque lien d’amour… », disait Nadia) - même si c’est difficile – et au risque de s’y perdre (dans toute l’ambiguïté du terme) ?
Sur le fil, entre l’envie par moments de reprendre la main de la seule manière qui serait – briser avant de voir, peut-être, (se) briser – et la confiance – quels que soient le temps, la forme, notre lien est unique, est premier ; ce n’est pas l’amour qui est mis à l’épreuve, mais la patience du cœur à accompagner une évolution, un chemin de transformation que j’ai parcouru moi-même, que je respecte fondamentalement chez toi
Sur le fil, mais dans la main d’une vie qui donne sans compter : dans cette traversée, et quelle qu’en soit l’issue, je ne suis pas seule. L’amour, l’amitié, le soin attentif veillent, là où je les attendais, et aussi là où je ne les attendais pas… et je sais pouvoir compter sur mes propres forces.
Sur la piste d’un secret qui délivre – que je devine mais auquel je ne me sens pas encore la force d’oser le OUI : ce oui inconditionnel qui embrasserait d’un même geste la possibilité d’une séparation et celle d’un nouveau départ, hors de l’exigence d’un quelconque délai. Un oui qui se libérerait de la peur – cette peur qui retient les possibles, enraye le mouvement de la vie, marchande, corrompt même ce que je désire le plus profondément… Un oui de confiance : oui à l’espace des possibles ouverts par une éventuelle séparation, oui à la liberté de nous choisir à nouveau, dans une nouvelle profondeur et avec toute la créativité et l’amour dont nous sommes capables…
A ce jour – je sens combien pour moi ce oui reste conditionnel, effrayé, douloureux. Un oui qui aurait encore drôlement une tête de non ! Mais je suis sur le chemin.
Sur le fil, entre les moments de déchirure, de fermeture, d’incompréhension, de découragement, de dés-espoir, et des instants de grâce – une qualité de relation, d’intimité, d’intelligence réciproque, de rencontre auparavant jamais touchée. Il y a du bonheur là-dedans ! Un bonheur inédit, vivant, joyeux, aux possibilités créatives infinies – et que je n’échangerais certes pas pour le statu quo d’il y a quelques années… ah ça non ! Un bonheur où la femme et l’homme que nous sommes peuvent enfin se reconnaître, se re-connaître… J’aime l’homme que tu es, que tu es devenu, que tu deviens – ou que tu as toujours été mais qui aujourd’hui apparaît, s’incarne, rayonne. Et il en est de même pour moi.
Sur le fil, entre des blessures d’enfance, des blessures de femme qui s’entremêlent – et – une légèreté qui touche parfois à l’insouciance – pourquoi me soucier de ce sur quoi je n’ai pas prise (mais jusqu’où, ai-je cependant la possibilité et le devoir d’agir ?), une gravité dansante, vivante : le cœur serré mais ouvert
Sur le fil des questions de tout lien inscrit, construit dans une durée : faut-il tolérer ou bien affirmer ? faut-il dire la vérité ou bien se taire pour épargner, pour protéger ? faut-il laisser échapper ou persévérer ? ces autres rencontres à laquelle la vie nous amène, faut-il savoir y renoncer (et quel serait le moment juste alors) ou simplement les accueillir – puisqu’elles sont ce qui est, à ce jour (« J’honore chaque lien d’amour… », disait Nadia) - même si c’est difficile – et au risque de s’y perdre (dans toute l’ambiguïté du terme) ?
Sur le fil, entre l’envie par moments de reprendre la main de la seule manière qui serait – briser avant de voir, peut-être, (se) briser – et la confiance – quels que soient le temps, la forme, notre lien est unique, est premier ; ce n’est pas l’amour qui est mis à l’épreuve, mais la patience du cœur à accompagner une évolution, un chemin de transformation que j’ai parcouru moi-même, que je respecte fondamentalement chez toi
Sur le fil, mais dans la main d’une vie qui donne sans compter : dans cette traversée, et quelle qu’en soit l’issue, je ne suis pas seule. L’amour, l’amitié, le soin attentif veillent, là où je les attendais, et aussi là où je ne les attendais pas… et je sais pouvoir compter sur mes propres forces.
Sur la piste d’un secret qui délivre – que je devine mais auquel je ne me sens pas encore la force d’oser le OUI : ce oui inconditionnel qui embrasserait d’un même geste la possibilité d’une séparation et celle d’un nouveau départ, hors de l’exigence d’un quelconque délai. Un oui qui se libérerait de la peur – cette peur qui retient les possibles, enraye le mouvement de la vie, marchande, corrompt même ce que je désire le plus profondément… Un oui de confiance : oui à l’espace des possibles ouverts par une éventuelle séparation, oui à la liberté de nous choisir à nouveau, dans une nouvelle profondeur et avec toute la créativité et l’amour dont nous sommes capables…
A ce jour – je sens combien pour moi ce oui reste conditionnel, effrayé, douloureux. Un oui qui aurait encore drôlement une tête de non ! Mais je suis sur le chemin.