17 août 2012

Marine

...c'est le prénom que je rêvais de porter quand j'étais enfant, c'est aussi une mythologie dans lequel mon grand-père maternel m'a fait baigner, lui qui n'a pourtant été marin que le temps de ses années de guerre. C'est une affinité inexplicable, un souvenir indélébile, et, ces temps-ci, une évidence : mettre les voiles, être seule à la barre, que pourrais-je rêver de mieux à ce jour ?


L'école de voile des Glénans, on en retrouve aussi la trace dans mon histoire familiale, amicale, et amoureuse... La question s'est posée pour cet été - repartir accompagnée, ou apprendre à être autonome ? J'ai choisi l'autonomie (enfin, la première marche :-) - un B.A. BA...). Et je ne l'ai pas regretté.

Petit best of : des monos passionnés et munis d'un solide sens de l'humour (il valait mieux !), un bon fou-rire après deux remarquables hommes à la mer, une progression nettement plus rapide que ce que j'avais imaginé (finalement, cata, dériveur et char à voile m'ont laissé quelques souvenirs), des baignades au mouillage, danser le rock pieds nus sous les pins et la valse dans la cuisine en fin de bordée, de belles complicités dans un groupe dont les âges s'échelonnaient entre 18 et... 57 ans, dormir à la belle étoile (filante !) sur le trampoline des catamarans, rêver en les voyant filer comme de grands oiseaux sur l'étang, une mini-régate par... non-vent il faut bien le reconnaître (nous avons sérieusement envisagé la propulsion avec des palmes ;-))), de jolies rencontres (dans l'esprit de mes CouchSurfeurs : des voyageurs dans l'âme, des humains qui voient la vie autrement...), une vie (très) collective qui pour moi n'est pas un poids mais un plus ! Préparer un risotto pour 25, je n'avais encore jamais fait... mais j'aime beaucoup cette idée d'une co-responsabilité, pour le quotidien, le matériel ou la sécurité des uns et des autres. Bref, suis arrivée déjà séduite et repartie absolument conquise - et je n'ai plus qu'une envie, celle de mettre à nouveau les voiles...