05 avril 2019

Un petit vélo dans la tête

A la journée parfaite d'hier, s'ajoutait le fait d'aller d'un lieu de travail à l'autre en vélo, au soleil.

En parfaite résonance avec la restitution du questionnaire de profil motivationnel que m'a proposé l'APEC - qui résonne d'ailleurs bien au-delà de la dimension professionnelle ! 

Sans surprise, dans mon classement, on trouve les métiers au service de l'autre (et de la nature, massivement : on sent que le thème me préoccupe), porteurs de sens, où l'on apprend tout au long de sa carrière. A contrario, les métiers de la technologie, du business et de l’organisationnel n'ont aucun intérêt pour moi : 0%, oups, j'ai dû répondre avec une franchise un peu brutale.

Le contact avec l'autre et avec le terrain, le plaisir du collectif, l'engagement social, l'autonomie de pensée et de décision, la curiosité intellectuelle (et donc le besoin constant de changement et d'apprentissages nouveaux), le besoin de responsabilités, l'âme par essence nomade, le goût pour la nature et pour l’artistique - oui, ça me rappelle bien quelqu'un :-).

Très en écho avec l'atelier de Florence Servan-Schreiber fait il y a quelques années - l'exercice concluait que je donnerais le meilleur de moi-même dans un poste alternant contacts avec des publics variés et travail  de réflexion en solo, diversité des tâches, possibilité d'initiative et de création, confiance de la hiérarchie et liberté d'action, milieu interculturel. 

Cohérent aussi avec une liste faite intuitivement en début de recherche d'emploi- l'envie de mêler psychologie et écologie, engagement et création. Et... cohérent avec mes rêves d'enfance : médecine humanitaire, recherche en biologie médicale, conservation du patrimoine culturel via les musées et les bibliothèques - et d'adulte : voile, chant, rencontres internationales, réseaux et solidarités. Y a plus qu'à !