11 février 2007

Après-coup

Quand les murailles que nous avions édifiées pour nous défendre, deviennent elles-mêmes cause de souffrance... (identifier les strates ?).

... il suffit d'être là... d'écouter, parce que souvent l'autre n'est pas en capacité de s'écouter lui-même, ou s'écoute dans un ressassement stérile. Donner à l'autre la conviction, qu'il a enfin été entendu, lui permet de passer à autre chose.

...c'est qui moi ? Ce qui me fait unique, bien que tissé de la confrontation avec l'autre, tendresse ou conflit ? C'est qui moi - le coeur de ce qui me fait être ? C'est qui moi, ce qui me fait sentir "en coïncidence avec moi" - et qui ne peut être nulle part ailleurs que dans l'ici et maintenant ? C'est qui moi, définitivement inachevé ? C'est qui moi, habité(e) de cette part inconsciente, inconnue, excitante aussi ?

Où le soin rejoint la spiritualité, parce qu'on ne peut être ouvert à cet inconnu de l'autre, que si l'on a rencontré un peu l'inconnu de soi, et aussi, que l'on a trouvé une posture juste (entre discipline et liberté) qui permet cette ouverture - la sagesse commence et finit avec le confort, dit-il.

Ce n'est pas de faire beaucoup... c'est de faire bien : prendre le temps de fermer (ne pas laisser inachevé) ET d'ouvrir, de ré-ouvrir, vers la vie. Dont acte.