Trois heures du matin, dans ma tête plus de questions que de réponses, de choix à risquer que de chemins balisés. En écho au post précédent, renoncer sans violence à quelques privilèges de l'enfance, à quelques illusions, pour gagner en responsabilité, et en sérénité. Mais, souffle la voix des petites heures du matin, sans renoncer à la joie, à la légereté possible, au droit d'être aussi imparfaite, tâtonnante, humaine ? A ma gauche, le petit démon des sans foi ni loi, à ma droite celui de l'exigence démesurée, au milieu un chemin à tracer, celui d'une justesse intérieure, aussi respectueuse de moi-même et de l'autre que possible, à ce jour.
A un homme qui disait son besoin de tout contrôler, et les paradoxes qui s'en suivent, aussi dans des choses très quotidiennes "Quand tout est propre et rangé, je me sens bien dans l'endroit où je vis - mais ensuite il faudrait ne plus bouger ???" - j'ai entendu récemment répondre - "Eh oui, dès que je vis un peu, ça fait désordre...".
Dans un croquis illustrant le mouvement décomposé des films d'animation, une personne proche a vu cette semaine une représentation de ce qu'il est convenu d'appeler le travail psychique - pas après pas, un mouvement presque imperceptible, une variation infime à chaque image.
A un homme qui disait son besoin de tout contrôler, et les paradoxes qui s'en suivent, aussi dans des choses très quotidiennes "Quand tout est propre et rangé, je me sens bien dans l'endroit où je vis - mais ensuite il faudrait ne plus bouger ???" - j'ai entendu récemment répondre - "Eh oui, dès que je vis un peu, ça fait désordre...".
Dans un croquis illustrant le mouvement décomposé des films d'animation, une personne proche a vu cette semaine une représentation de ce qu'il est convenu d'appeler le travail psychique - pas après pas, un mouvement presque imperceptible, une variation infime à chaque image.