31 juillet 2017

#fièredemaZazaaussi

Parce que le combat qu'elle mène actuellement est loin d'être facile - parce qu'il est en partie contre elle, en tout cas contre une part d'elle-même, et qu'il se déroule dans un environnement certes contenant et sécurisé, mais aussi en prise continue avec la souffrance humaine.

De semaine en semaine, et même si elle s'en défend, j'entends les petits pas qui se font, l'humeur qui se stabilise, les émotions qui renaissent, se nuancent, la tendresse plus présente. Les interactions avec les autres qui s'enrichissent. Un peu plus d'ambivalence, un peu moins de tout ou rien. Un peu moins d'anesthésie affective ou d'hyper-perméabilité émotionnelle, un peu plus d'empathie mesurée.

L'humour aussi, souvent noir, mais finalement assez sain : quel meilleur moyen de se protéger de la part si douloureuse de tout ceci que de le mettre à distance ? Elle n'a rien perdu de son don d’observation, de ses intuitions surprenantes, et ça donne une galerie de portraits assez savoureuse quoique un brin cynique. Mention spéciale à l'anorexique qui twerke, qui ne déparerait pas dans un Charlie Hebdo...