Je ne sais pas à quoi ça tient, si c'est la fréquentation intensive de Despentes cet été (les trois Subutex et King Kong théorie), la lecture quotidienne du Monde, la rentrée politique consternante qui se prépare ou ce film, et ce film, mais ça me monte à la gorge, la question de l'engagement.
Le ras-le-bol, le dégoût, la colère, l'impuissance aussi : par quel bout prendre le monstre ? L'écologie, les migrants, les droits des femmes, les droits LGBT, la malbouffe, la pauvreté orchestrée par "l'économie", la politique ?
Est-ce que l'action individuelle a un sens, est-ce que c'est à la société civile de mettre des pansements sur les plaies qui sont des conséquences de décisions gouvernementales voire supra-nationales ?
Est-ce que se contenter de notre pauvre et bien menacé petit bonheur de privilégiés européens est une position acceptable ? Faut-il éteindre Netflix et balancer des pavés ?
J'ai envie de croire à quelque chose, j'ai envie de cette chaleur, de cet engagement, de ces engueulades, de ce collectif qui réchauffe et stimule - avec les réseaux sociaux d'aujourd'hui, on pourrait donner une formidable puissance à ce type d'action - pleines d'humour et de créativité, de réflexion autant que de provocation.
Et en même temps je ne peux pas m'empêcher de me demander si cela fait même sourciller les puissants de ce monde, qui nous laissent peut-être volontiers ces hochets dérisoires : se tenir chaud, s'agiter ensemble, imaginer avoir une prise sur ce monde...
Le ras-le-bol, le dégoût, la colère, l'impuissance aussi : par quel bout prendre le monstre ? L'écologie, les migrants, les droits des femmes, les droits LGBT, la malbouffe, la pauvreté orchestrée par "l'économie", la politique ?
Est-ce que l'action individuelle a un sens, est-ce que c'est à la société civile de mettre des pansements sur les plaies qui sont des conséquences de décisions gouvernementales voire supra-nationales ?
Est-ce que se contenter de notre pauvre et bien menacé petit bonheur de privilégiés européens est une position acceptable ? Faut-il éteindre Netflix et balancer des pavés ?
J'ai envie de croire à quelque chose, j'ai envie de cette chaleur, de cet engagement, de ces engueulades, de ce collectif qui réchauffe et stimule - avec les réseaux sociaux d'aujourd'hui, on pourrait donner une formidable puissance à ce type d'action - pleines d'humour et de créativité, de réflexion autant que de provocation.
Et en même temps je ne peux pas m'empêcher de me demander si cela fait même sourciller les puissants de ce monde, qui nous laissent peut-être volontiers ces hochets dérisoires : se tenir chaud, s'agiter ensemble, imaginer avoir une prise sur ce monde...