29 mai 2022

Emergency exit

Ça devenait urgent en effet, les symptômes de burn-out devenant insistants : vertiges, migraines constantes, nausées... trop d'émotions absorbées, d'affects ingurgités, il était temps de détoxifier ! Deux luxes, la solitude, le bord de mer. 

Du temps pour lire (le fabuleux "Come as you are", d'Emily Nagoski) ;  pour chiller sur Netflix : revoir La Leçon de Piano (j'avais oublié la fin), ressentir un indéniable malaise devant le néanmoins désopilant Ni juge ni soumise ; pour écrire - une lettre d'amour, et une bouteille à la mer ; pour réfléchir : et si... j'arrêtais le salarié : travailler moins pour gagner plus, être entièrement libre de mon organisation et de mes choix, pourquoi pas ? Et aussi pour traîner au marché de Deauville, boire une bière ou un café en terrasse, et même m'offrir une douzaine d'huîtres et un verre de vin au soleil, juste pour moi.