11 mars 2007

Week-end sans la montre

Du temps pour lire. Pour prendre un bain. Pour être seule. A deux. Avec les enfants. Pour voir Léo faire (enfin) du vélo sans petites roues. Pour jouer avec les perles à repasser. A cache-cache. Pour manger des crêpes au soleil dans le parc de Bercy. Pour jouer avec Elsa et Léo à "Ce soir, c'est vous qui nous couchez !" : pipi, j'ai soif, j'veux mon doudou, nan, pas çui-là, j'ai pas eu de câlin, etc, etc... Pour contempler le désordre environnant, sans s'affoler (encore un chapitre, avec le chat sous la couette, plutôt). Organiser un grand bal des princesses et mettre nos robes roses rien que pour danser sur de la disco tous les quatre au milieu du salon (tête du livreur du Casino quand on lui a ouvert avec nos chaussures de soirée et la musique à fond). Pour prendre un petit déjeuner parfait avec des oranges pressées, des oeufs coque et des croissants frais, en écoutant Thierry Titi Robin, Ces vagues que l'amour soulève - surtout la plage (!) 11, celle avec les cris de mouettes et le violoncelle. Le printemps est (presque) là.