Cette semaine, des questions sur les liens entre la vie et l'écriture - de l'écriture comme moyen de retenir la vie, ne pas laisser s'envoler, ne pas laisser tomber dans l'oubli, au danger d'instrumentaliser la vie pour nourrir l'écriture - une démarche de touriste japonais, l'oeil rivé à la caméra, aveugle de trop avoir cherché le meilleur point de vue. Le risque serait de ne plus rien voir de ce qui est hors champ.
Et puis une phrase ce matin - elle a laissé tomber son blog, parce qu'elle n'en avait plus besoin. Flash - oui, c'est un besoin - après deux ans et demi, on pourrait même dire, c'est un symptôme !
Ce soir je me sens sereine et vidée à la fois, une semaine trop dense pour la mettre en mots (l'aligner ?) - pêle-mêle, un massage surprenant, une histoire de vie qui se dessine de rencontre en rencontre, une journée de vacance(s) au soleil, une (trans)formation, et deux ou trois phrases qui en émergent - "Transformer la plainte en demande" ; "Le CCF s'adresse à toute personne (...) qui souffre dans son lien à l'autre, présent à son côté ou non." ; "Si la sage-femme aide le passage à travers le corps, la CCF, elle, aide le passage symbolique vers la fonction maternelle. Ce n'est plus le corps le support de la naissance, c'est la parole. La CCF peut être, en maternité, le passeur entre l'espace du corps et un espace qui se crée pour une parole à apprivoiser."