01 juin 2007

La jeune fille et la mort

Suite à un séminaire sur la mort ce week-end, des notes à la volée :

Pourquoi c’est la perspective de la mort, qui nous donnerait l’énergie de boucler certaines choses – et pas celle de la vie ??? Qu’est-ce qui m’empêche de vivre de mon vivant ??? Et le poids des mots, mots d’amour ou de haine, qui fait qu’ils ne seraient dicibles qu’à la condition de ne pas prendre le risque de leurs conséquences – mais aussi cette question – quel sens ça aurait, de régler ses comptes sans retour possible, sans échange possible ?

...nos engagements auprès de ceux qui vont mourir – est-ce qu’on fait les choses pour eux, pour nous-mêmes, pour eux en nous – pour le « Nous » d'eux… Elargir à nos engagements auprès des vivants. Ce que je fais pour l’autre – patient, ami, amant – est-ce que je le fais pour moi, pour lui, pour nous ? Quelle est la part juste, le « dosage » respectueux de soi et de l’autre ? Ne pas imposer son besoin propre – ne pas le renier non plus… le reconnaître, déjà, n’est pas toujours si simple !

...la façon dont notre rapport à la mort (et à nos premières expériences de séparation d’une façon plus large) conditionne notre façon d’être en lien...

Et ce cadeau : « Franchir une nouvelle étape vers un lien possible ».