17 mai 2009

Douceur angevine

Il y a des groupes qui se promettent de se revoir, et puis tournent la page, parce que la vie, les enfants, la course des jours... Et puis il y a des petits miracles - aidés par le côteaux-du-layon, la grande cheminée d'une ancienne demeure du XVème transformée en gîte, les balades dans les vignes... Mais avant tout par un vrai désir de garder le lien, l'intimité tissée tout au long de dix-huit mois de formation, il y a deux ans déjà. Au point que tout est bon pour n'en pas revenir : erreurs de route, crevaison, train manqué, clés oubliées, coup de blues au retour... Des chansons, de la danse, un petit air d'accordéon, des échanges et des rires, sur la vie, l'amour, les hommes, les femmes, les enfants - Laurence a raison, les lendemains de fête sont particulièrement propices aux confidences, à la parole. Et ce groupe, à la confiance donnée, à la tendresse partagée. Le temps de poser ses valises, d'ouvrir la porte, et il faut déjà repartir ? Mais tant mieux aussi, pour ce goût de trop peu, qui laisse la place au désir d'autres retrouvailles...