J'ai la bougeotte. Partir, découvrir, naviguer, planifier des mois à l'avance un voyage à l'étranger, j'adore. Juste l'imaginer - j'ai déjà des petites étoiles dans les yeux. Mais pour ces vacances-là, j'ai choisi de rester à la maison, avec les enfants. Une semaine à rythme lent, à glandouiller, à papoter, à improviser. A faire des trucs incasables dans le tourbillon quotidien aussi : renouveler nos passeports (voir plus haut :-)), mettre à jour les vaccins, emmener Elsa voir un podologue, faire les analyses qui traînent depuis des semaines...
Une semaine qui permette de prendre le temps de cuisiner pour un anniversaire familial pour Léo - ma première blanquette maison ! (Si on m'avait dit qu'un jour ça me ravirait autant...:-)). Pour aller trois fois au théâtre (merci Starter) : un one-woman show sur Georges Sand avec Maman, Une vie sur mesure avec Ronan et les enfants (l'histoire d'un garçon... différent qui rêve de faire de la batterie), un show de magie malicieux et poétique. Et deux fois au cinéma - le dernier Woody Allen, et Lolo, avec Léo ! De découvrir Daria. Pour manger chez Hippopotamus, faire des photos rigolotes tous les trois dans le photomaton, un moment de complicité rieuse. Pour faire un super-brunch avec les Tagnard, se voir une expo entre filles au Musée des Arts Décoratifs (avec chocolat chaud à l'Intercontinental ensuite) et laisser les p'tits gars partir faire un tennis à Chateaufort. Récupérer le Léo seulement le lendemain, en profiter pour faire du shopping dans le Marais avec Elsa, et se regarder toutes les deux un film de filles. Expérimenter de ne rien faire de spécial, feuilleter ELLE en sirotant le septième thé de la journée, découvrir un jeu débile et addictif (Agar.io). Je n'ai même pas beaucoup lu, alors que j'ai une pile de bouquins en attente sur ma table de chevet !
J'ai retrouvé ma bonne humeur de la rentrée, le plaisir d'être avec les enfants, de m’émerveiller qu'ils aillent bien, qu'ils soient beaux, et drôles, et intéressants (oui bien sûr, ce sont mes enfants :-) ! mais plus sérieusement, je pense au genre d'émerveillement exprimé par Marie Cardinal dans la Clé sur la porte, cette stupéfaction heureuse à voir croître des êtres si proches et si différents à la fois, les regarder tâtonner, essayer, grandir...). On est tous les trois d'accord : c'étaient d'excellentes vacances.