
En parcourant l'expo Prévert à l'Hôtel de Ville, j'avais l'impression de retrouver un ami de longue date. Et une liberté qui fait écho à celle de Varda (voir post précédent) : écriture, cinéma, chanson, collage, dessin, un touche-à-touche frondeur et tendre, définitivement fâché avec la police, l'église et l'armée, mais doux aux enfants, aux chiens crottés, aux étranges étrangers...
Un poète qui télégraphie à son éditeur son refus de concourir pour quelque prix que ce soix - la poésie n'a pas de prix, même la mienne - excepté pour le Nobel de poudre aux yeux et fumisterie ou quelque chose d'approchant...
Ai ramené aux enfants un livre de poèmes et histoires conçu pour eux, que nous avons lu après la fabrication de voiliers en coquilles de noix - pour voyager "à pied à cheval en voiture... et en bateau à voile."
PS : Le désordre des êtres est dans l'ordre des choses.
Jacques Prévert