To care : j'aime ce mot, qui dit à la fois la précaution, l'attention, la responsabilité, le souci, l'importance, le soin. Care box : un néologisme pour quelque chose comme, boîte à attention (littéralement en anglais imaginaire, trousse de secours).
17 août 2012
...
A toi, à moi et à toutes les autres !
11 août 2012
07 août 2012
Quelques sources d'inspiration
Byron Katie
05 août 2012
Love at first sight
Je les ai emmenés voir les Nymphéas à l'Orangerie, nous sommes restés dans la continuité de cette expérience contemplative et poétique avec l'exposition "Vu de ma fenêtre" d'Ahae - incroyable travail de deux années dans une démarche assez proche celle de Monet - changements de saison et de lumière, attention aux détails et à la nature - scénographie apaisante, un peu comme une balade dans un livre de haïkus. Les enfants s'en sont aussi donné à coeur joie dans les manèges des Tuileries...
30 juillet 2012
El ultìmo dìa
Les enfants s'en sont donné à coeur joie, et nous sommes restés pour pique-niquer sur le sable à la nuit tombante - l'occasion de leur faire découvrir que ces baignades-là, quand la plage se vide, que l'eau est tiède et que le ciel vire au violet - avec le soleil qui descend et la lune qui apparaît - ont un charme fou. Un moment de pur bonheur, où j'ai oublié tout ce qui n'était pas l'instant présent - un temps de plénitude. Nous sommes rentrés tard, épuisés, et heureux.
29 juillet 2012
Barcelona sì !

Observer, dix fois, vingt fois par jour, la complicité des enfants, leur joie dans les vagues, dans les rues, dans les parcs.
14 juillet 2012
Comme une grande
13 juillet 2012
Trésors
06 juillet 2012
Cantique
Heureuse, heureuse, heureuse
Il le faut, je le veux... (...)
Heureuse d'avoir enfin une part
De ciel, d'amour, de joie (...)
Heureuse demain, heureuse de tout et de rien (...)
Edith Piaf
Heureuse comme tout, heureuse n'importe où,
Heureuse, heureuse, heureuse,
Il le faut, je le veux...
05 juillet 2012
Sablier
03 juillet 2012
Fashion fauchée
29 juin 2012
Au commencement était...
21 juin 2012
17 juin 2012
Au choeur
The storm is passing over, Hallelujah...
16 juin 2012
Humanité
Je croyais que Paris était une ville où on peut crever la gueule ouverte. Hier, je sanglotais dans ma rue appuyée contre un mur - prise de vertige, j'avais la sensation de ne plus tenir sur mes jambes - en quelques minutes, pas moins de quatre personnes sont venues vers moi, ont proposé leur aide, un mouchoir, un numéro de téléphone, quelques mots d’encouragement... un peu de douceur dans un temps d'une incroyable brutalité.
12 juin 2012
08 juin 2012
Rendez-vous
La balade qui a suivi dans la lumineuse forêt de Buren - malgré un ciel voilé, les jours de soleil doivent être féeriques - m'a semblé une vraie bouffée d’oxygène, un temps suspendu, un peu contemplatif, enfantin aussi - jeux de reflets, lumières multicolores, un pur bonheur.
07 juin 2012
Apesanteur
Projets minuscules
05 juin 2012
Evidemment
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout
Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui n'tiennent pas debout
Evidemment
Evidemment
On danse encore sur les accords qu'on aimait tant
Evidemment
Evidemment
On rit encore pour des bêtises comme des enfants
Mais pas comme avant
Et ces batailles dont on se fout
C'est comme une fatigue, un dégoût
A quoi ça sert de courir partout ?
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n'change rien qui change tout
Evidemment
Evidemment
On danse encore sur les accords qu'on aimait tant
Evidemment
Evidemment
On rit encore pour des bêtises comme des enfants
Mais pas comme avant
04 juin 2012
Anachronix ?
28 mai 2012
Coup de grâce
Est-ce que c'était possible d'y emmener une autre femme, alors qu'aucune décision n'était posée, que le divorce n'est pas prononcé, alors qu'il n'y a pas de projet avec elle, alors que les blessures sont à vif pour chacun d'entre nous, enfants et grands-parents compris ? J'aurais voulu croire que non - il faut bien admettre que si.
Est-ce que c'était possible de tendre la main une dernière fois, malgré cela, de poser le plus délicatement possible ceci : la porte est encore ouverte, mais c'est le dernier appel, parce que je ne veux plus jamais avoir à recevoir ce genre de coups - et de me heurter à une nouvelle fin de non-recevoir ? J'aurais voulu croire que non, il faut bien admettre que si.
23 mai 2012
Quitte à choisir...
Un dîner chez Theresa, neuf convives, cinq nationalités - au moins : une Italo-américaine, une Californienne d'origine iranienne, une pure New-Yorkaise, un Chypriote, un Israëlien (aux origines multiples également), une Russe, et, deux ou trois Français...
Ce week-end dans une maison du coeur à Bruxelles, avec les enfants. Beaucoup d'amitié et de douceur, un carnaval étrange, une initiation au tir et à l'arc et à la carabine, les bains-bulles à leur faire découvrir puisqu'en Belgique ces espaces hammam-sauna-jacuzzi sont ouverts aux familles (Elsa a même tenté l'expérience de la partie nudiste !), fouiner sur une brocante à Waterloo (ce n'est pas tous les jours, tout de même) - ah, et boire du bon vin en bonne compagnie - pour arroser croquettes et fricadelles dans une autre très jolie maison, et au soleil dans le jardin de Dominique.
Une conversation surprise entre deux gamins à la bibliothèque, qui semblaient avoir beaucoup lu, et de tout - classiques, policiers, SF, et auxquels j'ai demandé conseil pour mes enfants - ce qu'ils ont fait très gentiment, mais le plus touchant, c'était leur fierté quand je suis partie :
"T'as vu, elle a dit qu'on est des LECTEURS !".
Me réjouir de l'arrivée d'une petite Floriane (les annonces de naissances et les photos de mariage me mettent invariablement en joie - et de très jolies photos de mariage, j'en ai vu aussi ce dimanche...)
Deux CouchSurfeurs à venir, un Norwegian Columbian African Rastaman (!), mi-juin, et une fashion casting director/tarot reader de Brooklyn, début juillet - tant qu'à ouvrir au monde, autant rencontrer des humains différents ?
Un nouveau foulard-doudou menthe à l'eau ;-) - et des mouchoirs fleuris pour pleurer en beauté. Ce qui reste utile.
Un massage aux pierres chaudes dans un lieu qui porte bien son nom, un brunch à la Rotonde, le bouleversant De rouille et d'os d'Audiard, un jogging (mais si !) aux Buttes-Chaumont, un mojito le long du canal Saint-Martin.
Je n'ai pas encore mis à jour ma bucket list, mais trois rêves commencent à se préciser, reste à en construire la possibilité : faire un stage avec l'école de voile des Glénans en Corse ; fêter mes 40 ans comme il se doit ; emmener les enfants à New York en Mai 2013.
12 mai 2012
Perfect day
07 mai 2012
Du pont la joie !
06 mai 2012
And the winner is...
Texto spontané de Za à ses grands-parents ce soir-là : C'est holande. Esque tu as regardé a La télévision. A Paris c'estait la fête!!! On entend des cris de joie ZAZA bisous
01 mai 2012
Ils sont venus, ils sont tous là
Mariage impeccablement préparé, et gîte dans un endroit de rêve - en pleine nature, vue sur la montagne et le troupeau de vaches des propriétaires, lait tout juste trait le soir et oeufs frais le matin. Quatre générations sous le même toit... Me suis baladée un peu aussi, seule, sur les petits chemins - cf billet précédent : j'avance, et le chemin se crée.
27 avril 2012
Premières fois
Me surprendre instant après instant - il faudra bien que je trouve une façon de dire ce monde si semblable et si différent, ce cataclysme silencieux : la disparition de dix-sept années de vie qui semblent (semblent...) ne laisser aucune trace, la peine qui affleure chaque jour - et pourtant je suis debout, et même, je marche, à petits pas hésitants, sur une route qui s'invente au fur et à mesure.
21 avril 2012
Et c'est pourquoi...
Eva Joly
20 avril 2012
Ça commence bien
Jonathan Safran Foer, Extrêmement fort et incroyablement près
18 avril 2012
Avenue Q
14 avril 2012
Bucket list

10 avril 2012
Entre les deux
Y a pas de berceuse pour adultes
Parce qu'on a voulu grandir
On avale notre pilule
On en a besoin pour dormir
Parce qu'on s'est laissé vieillir
Y a pas d'berceuse pour les grands
Parce qu'on a tous voulu fuir
Ce qui reste en nous d'enfant
On n'peut plus s'assoupir
Avec ce tendre sourire
Parce qu'on s'est laissé vieillir (...)
Lynda Lemay
08 avril 2012
Montlevon - San Francisco
03 avril 2012
Bonheurs de la semaine
-Et puis, notre invitée californienne - exactement ce dont je rêvais lorsque je me suis inscrite sur le site de CouchSurfing : ouverte, drôle, futée, serviable, curieuse de tout... charmante avec mes enfants, mes amis - même le chat l'a adoptée ! Mon anglais s'est amélioré, je lui ai fait découvrir l'ïle Saint-Louis en Vélib' et goûter les glaces Berthillon, bref, nous sommes l'une et l'autre enchantées de l'expérience (et nous nous reverrons, puisqu'elle est ici pour trois mois). It's official - I'm a CS host now.
27 mars 2012
Funny family
19 mars 2012
Les petits bonheurs
14 mars 2012
Boucle
Marie-Paule Belle
02 mars 2012
(Re)création
Simultanément l'énergie revient, et avec elle l'envie de faire que certains rêves deviennent réalité. Cet hiver je l'ai traversé comme un long tunnel - cette semaine j'ai pris la résolution de contacter les gens que j'aime et dont je n'ai pas de nouvelles depuis trop longtemps. Quatre coups de téléphone, et sans avoir rien demandé, une offre de week-end, une autre de travail, une invitation au Mexique, un petit tango.
Hier je rêvais d'une maison ouverte aux amis et aux amis d'amis - demain peut-être nous accueillons notre première hôte étrangère, une étudiante américaine qui cherche à être hébergée quelques jours à Paris.
Love life sometimes.
28 février 2012
Convictions
Le texte qui suit est l'exact reflet d'une politique qui impacte, et aujourd'hui menace, chacune de mes activités professionnelles - qu'elles soient individuelles ou groupales, destinées aux ados ou aux adultes, et qu'elles soient tournées vers la prévention, le soin ou l'accompagnement des équipes. Une hospitalité de la folie... si je ne travaille qu'à la marge de la psychiatrie dite "hospitalière", je crois que cet appel vaut tout aussi bien pour une hospitalité de la fragilité, qu'elle soit liée à l'âge, au statut social, au niveau d'éducation, à la situation familiale, aux représentations de la société.
...Nous leur dirons aussi combien la politique sécuritaire amalgamant les malades mentaux à des délinquants ou à des criminels potentiels est, au-delà du caractère insultant et erroné de cette affirmation, une entrave majeure à une politique de soins digne de ce nom.
Nous leur dirons comment la dimension relationnelle, spécificité centrale de la pratique soignante, ne peut pas être standardisée, protocolarisée, normée, référencée à des « normes qualité » comme des objets, ou des produits de consommation, promue comme tel par les procédures d’évaluation, d’accréditation.
Nous leur transmettrons à quel point ces procédures ont généré depuis une dizaine d’années dans les établissements, une bureaucratie tatillonne, abêtissante, détournant la mission de soins vers des critères comptables et de productivité deshumanisante.
Nous leur expliquerons qu’hélas la Haute autorité de santé (l’H.A.S.), à travers ses conférences de consensus, de recommandation ou de processus de certification, tente de faire appliquer des conceptions opposées et étrangères à ce qui fait le fondement de nos pratiques cliniques.
Nous leur démontrerons que les pratiques évaluatives prônées par L’H.A.S. tentent d’exclure la dimension psychopathologique du champ de notre discipline.
Nous leur dirons comment l’utilisation abusive et idéologique de découvertes scientifiques récentes envahit le discours social ambiant, toujours en quête de sensationnalisme, espérant des issues rassurantes aux inquiétudes del’époque. Ces excès tentent de détourner les soignants, les patients et les familles des vrais problèmes auxquels nous sommes confrontés : pénurie de moyens, insuffisance de la formation, conception réductrice de la souffrance psychique.
Nous leur dirons aussi combien la psychanalyse a été et reste une compagne fidèle et indispensable de la psychiatrie, ou tout au moins pour ceux qui pensent que la maladie mentale est une maladie de la relation aux autres, à soi-même, au monde. La psychanalyse n’est pas une technique comme une autre. Elle représente un apport culturel indispensable à la compréhension du fonctionnement psychique humain. Ses concepts peuvent être d’une aide précieuse dans le travail au quotidien pour les équipes soignantes dans leur confrontation avec la psychose, avec les angoisses et les complexités des enjeux institutionnels.
Nous dirons avec force que nous refusons ce système qui demande en permanence de se plier à la norme des «trois P»:
- apporter la preuve de résultats immédiats quant on sait que l’évolution pour les pathologies les plus complexes se mesure dans la durée,
- prédire l’avenir,
- instaurer la peur à l’égard des malades mentaux.
De telles perspectives sont inconciliables avec une hospitalité de la folie.(...)
Texte complet ici.
27 février 2012
Malhabile
Parce que...
Libertés
Et puis, le remarquable film d'Angelina Jolie sur la guerre en Bosnie - Au pays du sang et du miel, glaçant et sans complaisance, mais aussi subtil et poignant - universel je pense - si cette guerre-là a été particulièrement atroce, l'incroyable sauvagerie des hommes ne me semble pas différente en Syrie aujourd'hui, au Rwanda hier - ni les dilemmes humains auxquels elle confronte.
J'en suis sortie émue, plus consciente que jamais du privilège de vivre dans un pays en paix, dans lequel je suis libre de mes opinions et de mes croyances, libre de voter, de m'instruire, libre d'être une femme sans que cela fasse de moi une victime désignée par avance, libre d'aimer qui je choisis.
23 février 2012
Senti(mentale)
- Mais alors, qu'est-ce qui compte, si ce n'est pas les centimètres ?
20 février 2012
Another day in paradise

J'ai nagé au milieu des coraux et des poissons tropicaux, fait du ski nautique sur la lagune (avec les crocos, pour plus de mordant), me suis envolée au trapèze, ai navigué sur catamaran et kayak de mer, et j'en oublie ! Dégusté des plats délicieux, bu des mojitos et des pina colada jusqu'à plus soif (open bar every night and day), parlé anglais avec les touristes américains et canadiens, profité de la joie des enfants enchantés, et de la belle énergie de G.O très charmants. Le Club vend du rêve, mais tient ses promesses et même dépasse toute attente - buffets pharaoniques, soirées féeriques, sens du détail et du service inégalés, gentillesse réelle, vrai talent à faire naître de la beauté et de l'émotion, dans les lieux, dans les fêtes, entre les êtres.
Elsa m'a dit ensuite, mais, le Club Med, c'est un mensonge, le pays n'est pas comme ça ? Exact ma chérie... mais c'était un merveilleux mensonge (et il fait vivre la quasi-totalité de la population de cette province). Quant à la fin du monde annoncée pour cette année, les descendants des Mayas rigolent doucement - mais les Occidentaux achètent, ce qui est le but du jeu, après tout.
02 février 2012
Dis-moi ce que tu chantes
C'est ce qui me fait aimer la chanson je crois - cette puissance d'évocation immédiate, même et surtout quand elle est apparemment naïve.
Une de mes patientes ne rêve pas, en tout cas se souvient rarement de ses rêves, mais arrive très souvent avec la chanson du moment, qui nous renseigne sur ses humeurs plus ou moins pré-concientes - au point où j'en arrive à lui dire, alors, quelle est la bande-son aujourd'hui ?
Pour ma part, je fredonne fréquemment - quand je vais bien, quand je vais mal, souvent sans m'en rendre compte - et quand je prête attention à ce qui s'est mis à me trotter dans la tête, le message est souvent explicite. Au point qu'il m'est arrivé de changer d'air (!) afin que l'autre n'entende pas ce qui m'habite à ce moment-là - c'est comme si je me baladais toute nue d'un seul coup...